🌱 Sarh : Le RAPS lance la phase 3 du projet « Appui aux renforcements des initiatives locales de développement, à l’application des aproches agro-écologiques et le renforcement de la cohésion sociale dans les zones d’intervention »

Au centre Don Bosco de Sarh, ce jeudi 21 août 2025, les sourires étaient aussi parlants que les discours. Le Réseau d’Action, de Partage et de Solidarité (RAPS) a officiellement lancé la 3ᵉ phase d’un projet qui veut changer la vie des familles les plus vulnérables du Moyen-Chari et du Mandoul.

L’initiative, soutenue par Pain pour le Monde (Allemagne) et le SEL (France), vise à améliorer le quotidien des communautés rurales en misant sur trois leviers : protéger l’environnement, promouvoir l’agro-écologie et renforcer la cohésion sociale.
Concrètement, il s’agit d’aider les familles à mieux s’adapter aux chocs climatiques, à produire autrement et à vivre ensemble dans un esprit de solidarité.

Le Secrétaire général provincial du Moyen-Chari, M. Fidel Kode Ngolo, qui représentait le délégué général du gouvernement, a donné le coup d’envoi officiel. Dans son discours, il a rappelé l’importance d’un tel projet pour le développement local :

« Ce projet qui s’attaque aux questions d’adaptation aux chocs climatiques et à la cohésion sociale s’aligne parfaitement avec le Plan national de développement et avec le Plan de développement provincial 2023-2027. Vous devez l’exécuter de manière inclusive pour l’atteinte des objectifs escomptés. »

De son côté, le coordonnateur du RAPS, M. Ronelyambaye Hodjibaye Emmanuel, a insisté sur la nécessité d’unir les efforts :

« J’exhorte tout le personnel à miser sur une dynamique participative et inclusive des autorités administratives, des leaders traditionnels, religieux et bien sûr des bénéficiaires. C’est ensemble que nous réussirons. »

Au-delà des mots, ce lancement a laissé percevoir une attente forte : celle de voir les promesses se transformer en actions concrètes. Pour beaucoup de familles du Moyen-Chari et du Mandoul, ce projet représente plus qu’un programme. Il est une bouffée d’air dans un quotidien marqué par les aléas climatiques et les difficultés économiques.

Entre cohésion, résilience et développement durable, la 3ᵉ phase du projet RAPS veut semer l’espoir là où il est le plus attendu.

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Correspondance – Voix du Grand Moyen Chari