Le rideau s’est levé ce lundi 26 mai 2025 sur la session du Brevet d’Études Fondamentales (BEF) dans la province du Moyen-Chari. C’est dans l’enceinte du Lycée Ahmed Mangué de Sarh que les premières copies ont été remis par la secrétaire générale de l’academie du Sud-Est madame Line Neloumta Livorice au préfet du département de Barh-Koh Oumar Ali Naninan qui a ouvert, en présence d’un impressionnant parterre d’autorités administratives et éducatives. Le préfet du département du Barh-Koh, M. Oumar Ali Nanina a officiellement lancé les épreuves, dans une atmosphère à la fois solennelle et chargée d’espoir.
Face à des élèves visiblement concentrés, le préfet a livré un message fort : celui d’une jeunesse appelée à croire en ses capacités, à aborder les épreuves avec sérénité, et surtout à résister à la tentation de la tricherie. Il a tenu à rappeler que les sujets proposés reflètent les enseignements dispensés tout au long de l’année scolaire, avec une attention particulière portée à des thèmes d’actualité comme l’usage des réseaux sociaux — un clin d’œil aux réalités quotidiennes des candidats.
Mais au-delà des discours, c’est le visage profondément inclusif de cette édition 2025 qui retient l’attention. Pour la première fois dans la province, des candidats vivant avec un handicap auditif ainsi que des détenus en réinsertion prennent part aux épreuves. Sept(7) sourds-muets et sept(7) candidats issus du milieu carcéral ont ainsi été autorisés à concourir. Un signal fort qui consacre le droit universel à l’éducation, au-delà des barrières physiques ou sociales.
Avec 5 191 candidats engagés dans cette session, le Moyen-Chari affirme une fois de plus son attachement à une école ouverte, exigeante mais accessible à tous. Dans les salles d’examen, c’est toute une jeunesse qui joue son avenir, mais aussi toute une société qui affirme sa foi en l’équité, l’effort et la dignité humaine.
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Correspondance – Voix du Grand Moyen Chari
