
À l’aube des Championnats mondiaux d’athlétisme 2025, une silhouette se distingue dans l’arène continentale : celle de Mingueyam Esther, étoile montante du Tchad, prête à défier les chronomètres sur la scène planétaire de Tokyo.
Figure incontournable du sport tchadien, déjà couronnée à plusieurs reprises lors de compétitions africaines et internationales, Esther ne se contente plus de participer, elle vise l’excellence. À mesure que l’échéance approche, l’athlète intensifie sa préparation avec une détermination qui force le respect. Son objectif est clair : hisser le drapeau du Tchad parmi les grandes nations de l’athlétisme mondial.
« Je suis prête à représenter mon pays. Portez-moi dans vos prières », confie-t-elle, la voix chargée d’émotion mais l’esprit ferme, fidèle à son engagement.
Dans un pays où les infrastructures sportives restent limitées, Mingueyam Esther incarne bien plus qu’un simple espoir olympique. Elle est un symbole. Une réponse vivante à ceux qui doutent du potentiel sportif africain, et une source d’inspiration pour toute une génération.
Surnommée « la gazelle » par ses fans, elle allie vitesse, grâce et persévérance. Au-delà des médailles qu’elle ambitionne de ramener, c’est tout un récit de résilience et de fierté nationale qu’elle porte dans ses foulées.
À Tokyo, elle ne courra pas seule : c’est tout un peuple qui l’accompagnera, les yeux rivés sur les pistes japonaises, le cœur gonflé d’espoir.
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Correspondance – Voix du Grand Moyen Chari
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