C’est sous le signe de l’engagement collectif pour la santé des enfants que s’est déroulé ce vendredi 25 Avril, à Maïngara dans le 6e arrondissement de Sarh, le lancement officiel de la première phase de la campagne de vaccination contre la poliomyélite.
Présidée par le Préfet du département de Barh Koh, M. Oumar Ali Nanina, représentant le Délégué général du gouvernement auprès de la province du Moyen-Chari, la cérémonie a mobilisé un parterre d’acteurs institutionnels, communautaires et partenaires techniques et financiers, venus réaffirmer leur détermination à éradiquer une maladie évitable, mais toujours menaçante.
Dans une atmosphère marquée par la gravité de l’enjeu et la solidarité des parties prenantes, le délégué provincial de la Santé, Dr Mekounyo Kolmian, a tenu à rappeler l’urgente nécessité de vacciner tous les enfants :
« Tant qu’un seul enfant n’est pas vacciné, tous les autres restent vulnérables face à la poliomyélite », a-t-il martelé, avant de lancer un appel à la mobilisation générale pour que « chaque enfant reçoive ses deux gouttes salvatrices ».
La poliomyélite, maladie invalidante principalement infantile, demeure un défi sanitaire mondial. Malgré les avancées notables, le Tchad, à l’instar de plusieurs pays de la sous-région, reste sous la menace de flambées épidémiques. C’est pourquoi cette campagne revêt une importance capitale dans la stratégie nationale d’éradication de la poliomyélite.
Dans son discours d’ouverture, le Préfet M. Nanina a salué l’appui indéfectible des partenaires internationaux notamment l’UNICEF, l’OMS, GAVI, Rotary International et la Fondation Bill & Melinda Gates dont l’engagement constant ne cesse de sauver des vies :
« Il est impératif de poursuivre nos efforts antérieurs. Ensemble, mobilisons-nous pour que chaque enfant de notre localité puisse recevoir les deux gouttes de polio », a-t-il déclaré avec conviction.
Au-delà des discours, c’est toute une communauté qui se met en branle : agents de santé, relais communautaires, leaders d’opinion, parents… Tous sont appelés à faire bloc pour atteindre les enfants, même dans les zones les plus reculées.
Car au fond, cette campagne est plus qu’un acte médical. C’est une promesse. Celle d’un avenir où aucun enfant ne sera paralysé pour avoir manqué une simple dose de vaccin. Un combat collectif pour l’équité, la dignité et la vie.
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Correspondance Voix du Grand Moyen Chari
