
À la suite de l’atelier sur la planification du développement urbain face aux risques et à la résilience, tenu du 7 au 9 avril 2025 au palais des arts et de la culture Ngarta Tombalbaye, l’association Agir pour Sarh est montée au créneau. Ce vendredi 11 avril, son vice-président, Djimé Nganderé, a livré une déclaration soulignant l’importance des échanges et les enseignements tirés.
Selon lui, les thématiques abordées étaient d’une pertinence indéniable. « Les concepts de risque, de résilience et de catastrophes étaient encore nouveaux pour de nombreux participants. Aujourd’hui, chacun en sort enrichi », a-t-il déclaré.
Parmi les acquis majeurs de l’atelier, Djimé Nganderé a particulièrement salué l’introduction du tableau de bord, un outil stratégique permettant d’évaluer les forces et les vulnérabilités d’une ville. « Cet instrument est fondamental pour anticiper et mieux planifier notre développement », a-t-il insisté.
Les échanges, jugés « enrichissants », ont également permis d’identifier un défi de taille : intégrer systématiquement la résilience dans le plan de développement local afin d’éviter la répétition des drames vécus en 2024, notamment les inondations qui ont durement frappé Sarh.
Dans cette dynamique, Agir pour Sarh précise que la création de ce comité multisectoriel est dans l’optique d’accompagner la commune et ses habitants dans la préparation et la réponse aux catastrophes naturelles. « Nos membres sont désormais outillés. La prochaine étape est l’élaboration d’un plan d’action clair et la définition de stratégies locales adaptées », a précisé le vice-président.
Plus qu’une ambition, Agir pour Sarh entend faire de la résilience urbaine un pilier du développement de la ville.