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Autour du sous-préfet Mahamat Nargay, les voix se sont élevées, non pour dénoncer, mais pour construire. Chefs de village, responsables de ferrick, jeunes engagés et médiateurs communautaires ont partagé leurs réalités, leurs inquiétudes, mais aussi leurs espoirs. L’ambiance était grave mais fraternelle. Car ici, chacun sait que la paix n’est pas un acquis : elle se cultive, s’entretient, et se protège.

Avec une fermeté empreinte de sagesse, le sous-préfet a lancé un appel solennel à tous les participants : « Soyez les sentinelles de la paix dans vos communautés ». Il a insisté sur la nécessité de porter ce message jusque dans les coins les plus reculés, dans les cases, les écoles, les mosquées partout où une oreille peut entendre et une conscience peut s’éveiller.

Les jeunes, souvent en première ligne face aux tensions, ont reçu une exhortation claire : refuser la haine, désamorcer les conflits et bannir la justice privée. « Vous êtes l’avenir de ce pays. Mais sans paix, il n’y a pas d’avenir », a martelé M. Nargay, soulignant l’implication ferme des plus hautes autorités du Tchad en faveur de la stabilité nationale.

Enfin, un appel fort a été lancé aux chefs de village : collaborer étroitement avec le comité UMAM et les forces de sécurité pour prévenir, alerter et agir avant que le pire ne se produise.

a rencontre s’est conclue par une présentation détaillée des missions du comité UMAM, rappelant que la gestion des conflits commence par l’écoute, se poursuit par l’anticipation et s’achève dans l’unité.

Wamsaou donne ainsi l’exemple d’une communauté lucide, consciente que le vivre-ensemble est une richesse à défendre chaque jour, sans relâche.

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Correspondance – Voix du Grand Moyen Chari | Wamsaou

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